Le wax : un classique dans cinq Etats d’Afrique de l’Ouest
30 juillet 2013, 03:20, par Edem
Le Wax, ou le pagne Africain constitue un héritage pour nous africains.
Extrait de ce travail de Dola Angèle AGUIGAH, Archéologue et enseignante chercheur à l’Université de Lomé(Togo). A lire absolument
"Au temps préhistorique en Afrique, comme partout dans le monde, notamment au paléolithique l’homme a commencé d’abord par se couvrir de peaux de bêtes, puis d’écorces et de feuilles ou de fibres tressés d’écorces, des éléments pris à la nature.
Avec l’invention de l’agriculture et de l’élevage, l’homme a tiré profit des matières premières, la laine et le coton, pour se tisser des vêtements. Ces nouvelles inventions sont étroitement liées à un outil : le métier à tisser.
Bien avant l’importation des tissus européens en Afrique Occidentale en général et au Togo en particulier, il existait une technique artisanale traditionnelle de fabrication de tissus locaux : la teinturerie ’’Ahovo’’.
Entre le XIème et le XIIIème siècle, des pièces de tissus blancs appelés ’’Gray-bath ou gangan’’ sont introduits par l’intermédiaire des navigateurs génois. Durant le XVIIème siècle, l’importation de pagnes sera l’une des activités principales des commerçants hollandais.
Débuté au Ghana, le commerce de pagne va décliner vers le marché de Lomé, grâce au savoir faire des Togolaises, les fameuses Nana-Benz, issues de la bourgeoisie côtière et d’origine Anlo, Ewé et Mina. Le pagne sert à plusieurs usages dans les activités de la vie quotidienne."
Le Wax, ou le pagne Africain constitue un héritage pour nous africains.
Extrait de ce travail de Dola Angèle AGUIGAH, Archéologue et enseignante chercheur à l’Université de Lomé(Togo). A lire absolument
"Au temps préhistorique en Afrique, comme partout dans le monde, notamment au paléolithique l’homme a commencé d’abord par se couvrir de peaux de bêtes, puis d’écorces et de feuilles ou de fibres tressés d’écorces, des éléments pris à la nature.
Avec l’invention de l’agriculture et de l’élevage, l’homme a tiré profit des matières premières, la laine et le coton, pour se tisser des vêtements. Ces nouvelles inventions sont étroitement liées à un outil : le métier à tisser.
Bien avant l’importation des tissus européens en Afrique Occidentale en général et au Togo en particulier, il existait une technique artisanale traditionnelle de fabrication de tissus locaux : la teinturerie ’’Ahovo’’.
Entre le XIème et le XIIIème siècle, des pièces de tissus blancs appelés ’’Gray-bath ou gangan’’ sont introduits par l’intermédiaire des navigateurs génois. Durant le XVIIème siècle, l’importation de pagnes sera l’une des activités principales des commerçants hollandais.
Débuté au Ghana, le commerce de pagne va décliner vers le marché de Lomé, grâce au savoir faire des Togolaises, les fameuses Nana-Benz, issues de la bourgeoisie côtière et d’origine Anlo, Ewé et Mina. Le pagne sert à plusieurs usages dans les activités de la vie quotidienne."