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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Parlons de l’écriture épistolaire dont la pratique est une vertu peu répandue. Définie idéalement en termes de partage, elle fait intervenir deux interlocuteurs exacts et scrupuleux installés dans la permanence d’un échange jamais différé. Arbitrairement, il pourra s’agir d’un duo imaginaire et exemplaire composé d’un téhéranais et d’un cairote dont les aires culturelles respectives témoignent, pour l’un, de la naissance des tchapars persans, galopants courriers des plaines ; pour l’autre, de l’invention du (...)
Les 14 et 15 novembre s’est déroulé à Téhéran, sous l’égide de l’Académie des Arts, de l’Université de l’Art, et de l’Institut de philosophie, le second volet du colloque intitulé" l’imagination artistique". Michel Cazenave, chercheur et responsable de programme à France Culture, et Antoine Faivre, directeur d’étude émérite à l’Ecole pratique des Hautes Etudes (chaire d’Histoire des courants ésotériques dans l’Europe moderne et contemporaine) ont participé à ce rassemblement qui accueillait également de nombreux (...)
Vers la fin de l’année dernière, dans un village aux alentours de la ville de Borâzjân, nommé Dorûdgah, lors d’opérations de fouilles d’un palais achéménide appelé Bardak sia, un morceau de pierre fut extrait. Appartenant vraisemblablement au fronton du palais dont les restes de motifs sculptés ressemblent beaucoup aux motifs de Persépolis, il est d’une grande importance pour les archéologues. Les bases des colonnes de Bardak sia, palais achéménide d’une région péninsulaire au confluent des deux rivières (...)
On a longtemps cru et l’on croit encore, que le célèbre diamant le Kouh-é-Nour fit partie du trésor impérial de l’Iran et qu’il fut cédé par les Qadjars à l’Angleterre. La vérité est tout autre.
Le Kouh-é-Nour, célèbre et incomparable joyau, fut certes en possession de Nader Shah Afchar pendant un temps, mais ne figura pas dans le trésor dont héritèrent les Zands et les Qadjars.
En novembre 1736, Nader Shah Afchar qui venait de renverser le dernier souverain Safavide et s’était proclamé Chah de Perse, quitta (...)
La question de l’eau et des méthodes d’irrigation en Iran, remonte à une époque pour le moins lointaine. Contrairement à d’autres régions du monde, la situation géographique et climatique n’autorisait pas un accès commode à l’eau pour les groupes humains. C’est pour cette raison que les iraniens, tout au long de leur histoire, ont cherché des moyens leur facilitant l’accès à l’eau à proximité de leur lieu d’habitation.
Notre pays, ancienne civilisation agricole, a dans le domaine de la conservation et de (...)
Né a Hamadân au Xe siècle (905 ?- 989 ?) - IVe siècle de l’hégire (329 ?- 410 ?) - Baba Taher est reconnu comme l’un des plus grands mystiques de son temps. Bien que sa vie nous soit presque inconnue, on sait pourtant qu’il était plus réputé, de son vivant, pour son ascétisme et sa vertu que pour ses poèmes. Selon Râvandi, historien du XIIe siècle, le roi seljouk, Togrol, alla le voir à Hamadân.
Aujourd’hui Baba Taher est surtout connu pour ses do-beïtis, un mètre poétique semblable au quatrain. Ces courts (...)
Je t’attends la nuit
Quand noircissent entre les branches du Talâdjane les ombres
Celles qui font succomber tes amants de chagrin
Je t’attends
La nuit quand dorment les vallées comme des serpents morts
Au moment où la main du nénuphar noue le piège
Au pied du cyprès de montagne
Que tu te souviennes ou non de moi
Je ne laisserai pas réduire ton souvenir
Je t’attends
Père de la poésie moderne persane, Nimâ Youchidj (1897-1959), de son vrai nom Ali Esfandiyari, est né à Youch, un village (...)
Âssef Soltânzâdeh
Traduit par
Je brade, je brade, je brade à perte... Par ici, la braderie... Allons-y... Un coup d’oeil... Demandez le prix... اa n’engage à rien... Allons y, si c’est du toc, n’y touchez pas. Achetez sinon vous allez le regretter. Si vous achetez, vous allez le regretter... si vous n’achetez pas, vous allez le regretter aussi... Allons-y !... Tout doit disparaître mon foyer, mes biens, ma vie...
L’homme hurlait à tue-tête. Toujours le même couplet, en boucle. Les gens se pressaient autour de lui. Pour ne pas (...)
3 janvier 1936
12 Dey 1314
Dans la première moitié du dix- neuvième siècle, la littérature persane resta fidèle à ses règles traditionnelles, tant en poésie qu’en prose. Mais, à partir de 1850, les ouvrages d’enseignement composés avec la collaboration d’étrangers qui professaient à l’Université de Téhéran, les traductions de livres européens (surtout français- entre autres, Molière et Jules Verne) exercèrent une indiscutable influence sur l’évolution du vocabulaire et de la syntaxe. Enfin l’évolution de 1906, (...)
9 Janvier 1936
18 Dey 1314
On a toujours, et dans toutes les langues ; chanté la beauté et la pureté du ciel de l’Iran mais, surtout poétiquement.
Nous sommes heureux d’en parler d’une manière un peu plus scientifique aujourd’hui, en reproduisant pour nos lecteurs l’étude intéressante publiée par un journal de Stuttgart.
Depuis des milliers d’années, les hommes chantent, sous forme de poèmes plus ou moins immortels, l’azur immaculé du ciel. Ils ne se demandent cependant pas souvent pourquoi la voûte (...)
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