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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Certains reprochent à nos historiens d’être rétrogrades et de rester bloqués dans le passé. Certains accusent les amoureux du passé glorieux de la Perse d’être affectés par une maladie de l’idéalisation mélancolique d’un temps révolu. D’autres critiquent également les passionnés de l’Histoire de l’Iran d’être les enfants des siècles oubliés, des siècles de silence, des siècles qui, selon eux, apportent peu pour aujourd’hui ou demain. Mais parmi les experts du patrimoine perse, il y a de grands hommes qui ont essayé (...)
Ses concepts moraux qui se forment autour des couples d’opposition du bien et du mal, du juste et de l’injuste ou du faisable et de l’infaisable, placent toujours l’homme devant des interrogations dont les réponses dépendent, dans une large mesure, de ses convictions et de sa vision du monde. Non seulement ces questions ne nous laissent pas la conscience tranquille tout au long de notre existence, mais ils ne laissent en paix ni l’Histoire ni la société humaine. Contrairement à ceux des domaines (...)
Des millions de musulmans de différents pays arrivent chaque année dans la ville sainte de Karbala en Irak pour commémorer le jour de l’Arbaïn, cérémonie religieuse qui marque chaque année l’aboutissement d’une période de quarante jours de deuil après le martyre de l’Imâm Hussein, petit-fils du prophète Mohamad et le troisième Imâm des chiites. Le pèlerinage de Karbala à l’occasion de l’Arbaïn est l’un des plus importants rassemblements annuels du monde en un seul endroit.
Le jour de l’Ashourâ, le 10 du mois (...)
Après la victoire de la Révolution islamique de 1979, le jour de la naissance de Fatima al-Zahrâ a été choisi en Iran pour devenir la « Journée de la femme » par le fondateur de la République islamique d’Iran, l’Imam Khomeiny. Que peut justifier un tel choix ? Qui est Fatima al-Zahrâ ? Quels sont les événements majeurs de sa vie ? Quels furent ses rôles, à la fois dans la sphère familiale en tant qu’épouse et mère, mais aussi dans la sphère sociale ? Voilà les questions auxquelles nous essaierons de répondre (...)
L’Asie centrale et l’Amou-Daria
Selon une définition politique moderne, l’Asie centrale serait une région du continent asiatique comprenant les territoires respectifs de cinq anciennes républiques soviétiques (Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Turkménistan).
D’après une autre définition datant de la fin du XIXe siècle, la région qui était considérée comme étant l’« Asie centrale » correspondrait à ce qui était appelé « Turkestan » par les puissances coloniales russe et britannique, sans (...)
Charles Baudelaire a douloureusement chanté le tragique de la destinée humaine et a dépeint sa vision mystique de l’univers dans ses poèmes, où il expose de mystérieuses « correspondances » entre les éléments constitutifs de la nature. Nous présentons ici une étude comparative de ses poèmes symboliques et mystiques avec ceux du poète iranien Mohammad-Rezâ Chafiï-Kadkani, dont l’œuvre est le fruit d’années de réflexion et de méditations philosophiques qui viennent enfin à l’état d’œuvre frapper, étonner, (...)
Poète mystique des XIIe et XIII siècles, Farid od-Din ‘Attâr est l’auteur d’une œuvre tournée, dans son intégralité, vers la quête spirituelle. Auteur prolixe dont le dessein n’est autre que de parvenir au divin et d’atteindre Sa satisfaction, ‘Attâr n’aura de cesse, au fil des vers, de témoigner de la douleur et des souffrances que sa quête d’Amour exige. Aussi conclut-il l’un de ses ghazals par une adresse sans équivoque à la dard1 ‘attârienne : Il n’y a pas de remède à la maladie de ‘Attâr / Je ne sais pas (...)
Pour les peuples nomades, nous le savons bien, le cheval est un être indispensable, un compagnon inséparable. Bien plus qu’un simple moyen de transport servant à l’homme en temps de paix aussi bien qu’en temps de guerre, il incarne souvent, chez ces populations animistes pour la plupart, un esprit de la nature, un fétiche par excellence cristallisant la nature et ses puissances, sorte de dieu omniprésent pour ces panthéistes sans le nommer. Les habitudes animistes, les humains modernes (religieux (...)
Grâce aux pratiques et au savoir-faire dans le domaine de l’élevage de chevaux depuis des siècles, la lignée de presque tous les chevaux modernes, que ce soient des chevaux de course ou des chevaux de labour ordinaires, remonte aux mêmes ancêtres masculins. Des recherches scientifiques prouvent aujourd’hui que les chevaux modernes de différentes races descendent de quelques étalons « orientaux ». En Europe, par exemple, ces étalons furent amenés il y a environ 700 ans. La dernière recherche dans ce (...)
L’homme aryen était monté sur son cheval lorsqu’il entra dans le plateau iranien, il y a plus de 5000 ans. Et depuis ce temps-là, il n’est jamais descendu de sa monture légendaire, ni dans sa vie réelle, ni dans son parcours spirituel. L’histoire de cette relation matérielle et immatérielle entre l’Aryen et son cheval est narrée d’abord par l’Avesta, le livre sacré des Zoroastriens, qui utilise le terme aspa (« la bonne créature ») pour parler du cheval. C’est ce terme avestique qui donne le mot asb (« (...)
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