La traduction des œuvres des philosophes grecs en arabe
1er février 2013, 02:31, par Pr Stéphane Feye
Certes, les échanges entre les cultures sémitiques et païennes ont été très nombreux. On doit même avouer que beaucoup de traditions grecques nous sont mal connues en Occident même. Or, pour pouvoir évaluer la migration vers les textes arabes (notamment en alchimie, par exemple) il faut bien connaître les sources grecques. Qui, en Occident, a lu les milliers de pages d’Eurtathe, de Kontoléon, de Proclus ?
Or, cela serait très utile pour retrouver dans les textes arabes, ce qui provient ou non des Byzantins !
Par exemple, les ouvrages de Porphyre, officiellement brûlés par Théodose, semblent avoir eu des ramifications officieuses chez Eustathe. La simple découverte d’un texte arabe supplémentaire de Porphyre, et retrouvé, sans nom d’auteur, dans Eustathe, suffirait à prouver que ce dernier en possédait plus qu’on ne le croit...
Certes, les échanges entre les cultures sémitiques et païennes ont été très nombreux. On doit même avouer que beaucoup de traditions grecques nous sont mal connues en Occident même. Or, pour pouvoir évaluer la migration vers les textes arabes (notamment en alchimie, par exemple) il faut bien connaître les sources grecques. Qui, en Occident, a lu les milliers de pages d’Eurtathe, de Kontoléon, de Proclus ?
Or, cela serait très utile pour retrouver dans les textes arabes, ce qui provient ou non des Byzantins !
Par exemple, les ouvrages de Porphyre, officiellement brûlés par Théodose, semblent avoir eu des ramifications officieuses chez Eustathe. La simple découverte d’un texte arabe supplémentaire de Porphyre, et retrouvé, sans nom d’auteur, dans Eustathe, suffirait à prouver que ce dernier en possédait plus qu’on ne le croit...