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CAHIER DU MOIS |
Etat des lieux du cinéma iranien contemporain (I)
Kiarostami - Farhadi : figures de proue internationales, en attendant la suivante
Etude sur la sociologie du cinéma iranien du siècle dernier
(de 1925 à 2005)
À la recherche du rôle perdu de l’Antiquité perse dans le cinéma historique d’Iran
Le Home Cinema
ou le « Cinéma de supermarché » ?
Entretien avec Katâyoun Shahâbi,
Fondatrice d’une compagnie internationale de distribution de films en Iran
Productrice de films et de documentaires
Membre du jury des Longs Métrages au Festival de Cannes en 2016
CULTURE
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Arts
Entretien avec Arghavân Mahjoub
Une nouvelle idée artistique
Les douleurs et les couleurs
Un ouvrage de Mohammadrezâ Asadzâda sur l’œuvre et la vie du maître miniaturiste
Hossein Behzâd
Repères
Une résolution de l’UNESCO
qui vient rappeler l’occupation de la Palestine
Retour sur l’Histoire tourmentée de l’Iran
Bernard Hourcade - Conférence du 10 février 2016
à l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient, Paris
Littérature
Les thèmes externes et internes dans l’œuvre poétique de Massoud Saad Salmân (II)
LECTURE
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Récit
Nouvelles sacrées (XXXVIII)
Les adolescents martyrs de la Défense sacrée
Poésie
Dans les vagues
Abbas Kiarostami a été le tout premier réalisateur iranien à embrasser une carrière internationale. Il a permis à l’Iran d’émerger sur la carte mondiale du cinéma. Une stature désormais incarnée par Asghar Farhadi, devenu lui aussi la coqueluche des festivals internationaux, tout en inspirant ses semblables Iraniens. Derrière ces grands maîtres, une nouvelle génération entend se faire une place en suivant sa propre voie.
« Je vous remercie d’avoir ouvert le difficile chemin de la mondialisation au cinéma (...)
Mohsen Fâtehi*
Résumé et traduit par :
L’histoire de la production cinématographique en Iran remonte à plus d’un siècle. En 1929, on voit l’apparition du premier film iranien, Abi va Râbi, réalisé par Ovenes Oganians et le premier film sonore de l’histoire du cinéma iranien s’appelle Dokhtar-e Lor (La fille Lor), réalisé en 1932 par Abdolhossein Sepantâ. Ce symbole de modernité reçoit un accueil enthousiaste en Iran dès son arrivée et compte rapidement parmi les arts les plus populaires. Etant donné que le cinéma et la société exercent des (...)
Le 12 mai 2016, en marge de la 29ème foire internationale du livre de Téhéran, Massoud Jozâni s’exprime devant la presse à l’occasion de la publication du scénario de son film qu’il cherche à réaliser depuis bon nombre d’années. Ce réalisateur iranien, formé à l’Université d’Etat de San Francisco, a déjà dans sa carrière cinématographique des films comme Nâssereddin Shâh, actor-e cinéma (Nâssereddin Shâh, actor-e cinamâ) et Irân Burger. La conférence se déroule dans une ambiance gaie, au milieu des (...)
Nous sommes à la fin des années 1970. La marque japonaise JVC réussit à mettre au point une technologie permettant d’enregistrer des signaux vidéo sur bande magnétique : le « Video Homme Système » mieux connu sous le sigle VHS, vient d’être inventé. Le format VHS arrivait, en fait, peu de temps après son adversaire direct le Betamax créé par le Japonais Sony. Cette nouvelle technologie est alors une véritable révolution en matière d’audiovisuel, car il permet aux familles de rester chez elles et de regarder (...)
ée en 1963 à Téhéran, Katâyoun Shahâbi, est docteur en littérature française. Elle a commencé son travail en 1982 en tant que promoteur de films à la Fondation Cinématographique Fârâbi, qui joue un rôle important dans la diffusion internationale du cinéma iranien. En 1994, elle a contribué à lancer Cinéma Média International (CMI), une compagnie semi-privée qui produit et commercialise des films iraniens et des productions télévisuelles. Elle a ainsi acquis une expérience de coproduction de films et de (...)
Entretien réalisé par
N° 135, février 2017Une récente initiative artistique a eu lieu avec pour base l’appréciation publique des figures de la musique et du cinéma iraniens. C’est l’artiste Hivâ Pâshâei qui a eu l’idée de cette initiative. Il a d’abord reproduit les figures des artistes iraniens majeurs avec des rubans de couleurs différentes tissés sur des clôtures métalliques lors d’un travail collaboratif avec notamment ses anciens étudiants. La première exposition de son œuvre a eu lieu plus tôt en 2016 au Centre culturel de Niâvarân, en (...)
L’ouvrage est luxueux autant que volumineux, c’est que l’œuvre du maître miniaturiste Hossein Behzâd jouit d’une renommée quasiment mondiale ; ainsi, par exemple, au Palais Sa’d Abâd de Téhéran, un musée lui est consacré et lorsqu’il est question de l’art de la miniature, on croise nécessairement cette œuvre tellement prolifique.
L’ouvrage a été récemment et officiellement présenté par l’Association d’Amitié Iran-France et son dynamique président, le Docteur Sohrâb Fotouhi, dans le cadre de l’Université Khâtam (...)
La partie orientale de la ville sainte de Jérusalem (Qods, en arabe) est occupée depuis 1967 par Israël et depuis annexée - une annexion considérée comme illégale par l’Organisation des Nations Unies. Cette partie de la ville abrite la Vieille ville et ses remparts, un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Là, se trouve l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, mais aussi le site le plus sacré pour les juifs qui le nomment « Mont du Temple (...)
Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran, est agrégé et docteur en géographie. De 1978 à 2003, il occupa le poste de Directeur de l’Institut français de Recherche en Iran (IFRI). Fondé en 1947, cet institut est l’héritier de deux grandes institutions françaises : l’Institut d’Archéologie Française en Iran et l’Institut d’Iranologie de Téhéran. Après la Révolution islamique d’Iran, Bernard Hourcade assura la direction de l’Unité mixte de recherche Mondes iranien et indien, de 1993 à 2003.
La renaissance de (...)
Nous avons vu dans le précédent numéro que l’expressive "poésie de prison" de Massoud Saad - qui tire son œuvre d’une longue et douloureuse expérience carcérale - est structurée notamment sur des thématiques dont la mise à jour permet de dessiner les thèmes internes et profonds de sa subjectivité, au-delà des thèmes externes travaillés dans le cadre du formalisme de la poésie classique médiévale persane de style khorâssâni. Nous explorerons ces thématiques dans cette partie et la suivante (à venir dans le (...)
Les jeunes Iraniens, y compris les écoliers et lycéens, ont joué un rôle important dans la victoire de la Révolution de 1979 aussi bien que tout au long de la guerre Iran-Irak. Les statistiques de la Guerre montrent que plus de 550 000 élèves se sont rendus au front, et que le nombre des adolescents martyrs (de 12 à 18 ans) dans les combats directs dépasse 26 000. Dans l’histoire de la Défense sacrée, ces martyrs sont connus sous le nom de Shohadâ-ye Dâneshâmouz.
Dès la fondation de la Force de (...)
C’est peut-être
sa dernière baignade
Je ne le crois pas
On est si
puéril
dans les vagues
On s’abandonne
On résiste
On se déchaîne
En attendant
la prochaine
Je me rapproche
de mes voisins de vague
Je leur ressemble
Je m’attache
C’est quoi ce truc
Un rythme
Une musique
Une partie de
je ne sais pas
Un jeu anarchique
Et terriblement en-
traî-
nant
Se livrer à la mer
comme une folie douce
et heureuse
Sur la piste
En partant n’oublie pas Tes vitamines Ton régulateur d’humeurs (...)