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Traduit par
Shahrzâd Mâkoui
Une, deux, trois, quatre marches jusqu’au toit. J’ouvre la porte du toit de ma maison. Je suis maintenant sur le plus haut toit du quartier puisque notre maison est la plus haute de tous les environs. Nous habitons le dernier étage d’un immeuble qui en possède dix-huit. Amir et moi venons juste de nous l’offrir à force d’économies. Et donc, ce toit du dix-huitième étage est à nous. A Amir et moi. Personne d’autre n’en veut. Personne n’a le temps d’y monter, de s’y promener. Chacun peut voir de son étage (...)