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En 1986, les victoires militaires de la République islamique d’Iran, dont la libération de Khorramshahr en 1982, menacent de plus en plus la réputation de l’Iraq dans les milieux nationalistes. Saddam Hussein, qui dispose des appuis politiques et financiers de ses alliés, doit faire son possible pour retourner le jeu. A la suite des combats directs sur les fronts sud, l’armée irakienne décide de planifier une guerre aérienne et navale, mais c’est l’Iran qui prend l’initiative consistant à traverser (...)
En plein milieu des défaites de l’armée irakienne, lors de l’opération Beit-ol-Moghaddas et dans un contexte d’affaiblissement grandissant du gouvernement irakien, Saddam souhaitait légitimer ses violations perpétrées à l’encontre de l’Iran en organisant un Sommet des Pays Non-alignés à Bagdad, et cela grâce aux appuis de la communauté internationale, en vue de démontrer que le monde entier soutenait l’Irak contre la République islamique d’Iran.
On voit alors l’apparition d’un mouvement de propagande (...)
Zolfaghâr Allâmi*
Résumé et traduction :
L’invasion mongole (1219-1223) provoqua un bouleversement majeur dans le monde iranien. C’est lors de la conquête de l’Iran que la férocité des Mongols se montra le plus. La plupart des villes iraniennes furent incendiées et leurs habitants exterminés ; toute résistance fut impitoyablement écrasée par la terreur et même les réfugiés ne furent pas épargnés. Le désastre frappa également le champ culturel du pays : de nombreux ouvrages scientifiques et littéraires furent jetés dans les fleuves ; un grand nombre (...)
Mohammad-Hossein Fahmideh naît en 1346/1968, dans une famille religieuse. Natif de Qom, il y fait ses études primaires avant que sa famille ne s’établisse à Karadj en 1356/1978. A l’époque, la colère publique commence à gronder contre le gouvernement pahlavi incapable de maîtriser les immenses manifestations rassemblant des dizaines de milliers d’opposants partout dans le pays. Toutes les classes sociales se mêlent durant ces manifestations ; le jeune Mohammad-Hossein, âgé d’une dizaine d’années, y (...)
L’arrivée de la technique photographique en Iran remonte à 1843, date où fut prise la première photographie par un diplomate russe. Ce fut en fait Nicolas Pavlov qui importa des appareils photographiques en Iran et se chargea lui-même d’enseigner la photographie à certaines personnes liées à la cour de Mohammad Shâh Qâdjâr. Parmi d’autres pionniers européens de la photographie en Iran, on peut citer le nom de Jules Richard (1816-1891) qui a laissé de nombreuses photos de l’ensemble des parties de la cour (...)
En 1981, des sources iraniennes informent que les forces aériennes irakiennes ont transporté la majorité de leurs équipements dans une base éloignée à l’ouest du pays, pour les protéger contre d’éventuelles attaques de l’Iran. Il s’agit de 48 avions bombardiers de différents modèles dont des Soukhoï-25, Mig-23 et Tupolev Tu-22, 4 hélicoptères, un grand nombre de canons antiaériens, etc.
La base aérienne Al-Walid, à l’ouest de l’Iraq et dans le secteur « H-3 », proche de la frontière jordanienne est, selon (...)
Shahdâd est une région désertique située à l’ouest du désert de Lout, à 100 km au nord-est de Kermân. Ville la plus peuplée du désert de Lout, Shahdâd jouit d’une ancienneté de plus de 6000 ans. Les alentours de ce désert furent pendant longtemps considérés comme exempts de toute trace de civilisation, et de ce fait peu fréquentés par les archéologues. Néanmoins, en 1346 (1967), l’Institut des recherches géographiques de l’Université de Téhéran envoya un groupe constitué des meilleurs archéologues pour faire des (...)
Le dictionnaire bilingue en tant qu’outil et ouvrage de référence est un recueil de mots acceptés et fixés dans une première langue (langue de départ) suivis de leur définition ou équivalent, fréquents dans une deuxième langue (langue d’arrivée). Dans l’ensemble, les dictionnaires bilingues sont anciens : après les Akkadiens, la rédaction de glossaires bilingues sumérien-akkadien se multiplia. Le premier dictionnaire bilingue est ainsi apparu vers 2600 av. J.-C. En Iran, à l’époque sassanide où le persan (...)
Introduction
De nos jours, le dictionnaire n’est plus un simple recueil de mots et expressions arrangés dans n’importe quel ordre, mais plutôt une anthologie comprenant toutes les informations attachées au mot telles que l’orthographe, la définition, la construction, la racine, l’usage, la fonction, l’étymologie, etc. A l’ère de la communication et de la spécialisation des sciences, la nécessité de compiler des dictionnaires spécialisés se fait sentir de façon croissante : pour apprendre toute (...)
Abbâs Rezâyiniâ
Traduction :
Les bas-reliefs arsacides et élimaïdes
Dans leurs bas-reliefs découverts dans les monts Bisotoun et du Bakhtiâri, les Arsacides et les rois élimaïdes tendaient à adopter des méthodes et un style achéménides. Les plus anciens d’entre eux se trouvent dans les monts Bisotoun. L’obéissance des Satrapes (gouverneurs d’une province) à Mehrdâd II (123-88 av. J.- C.), la conquête de Goudarz II (51-44 av. J.- C.), l’usage de l’encens par les prêtres et le corps étendu du dieu Hercule font partie des bas-reliefs (...)
Abbâs Rezâyiniâ
Traduction :
Les bas-reliefs, qui révèlent à la fois des idées et des techniques artistiques, jouent un rôle de premier plan dans l’étude de l’histoire des arts iraniens. Les premiers bas-reliefs sur des parois rocheuses furent réalisés par les Lullubis (montagnards du IIIe millénaire av. J.-C.). On y voit l’influence de l’art mésopotamien. Cette tradition fut suivie par les Elamites qui figuraient des scènes religieuses et royales sur les rochers. A l’Ouest de l’Iran, on a également découvert des bas-reliefs qui sont (...)
Comme toutes les langues vivantes, le persan a subi diverses influences et réalisé des échanges linguistiques avec d’autres langues. Dans ces échanges interlinguistiques issus de rapports politiques, sociaux, économiques et culturels, la traduction tient un rôle important. Selon les recherches, parmi d’autres langues européennes, c’est le français qui a exercé l’influence la plus vaste et profonde sur la langue persane : dès le début de l’établissement des relations entre l’Iran et l’Europe, les (...)
Né en 1939 à Ghazvin, Djavâd Modjâbi est un humoriste, poète, écrivain et journaliste contemporain iranien. Rédacteur en chef de la Revue littéraire Donyâ-ye Sokhan (Le monde de la parole) pendant un temps, il a publié de nombreux ouvrages. Il est l’une des figures culturelles contemporaines importantes de l’art et de la littérature iraniens.
En art, Modjâbi croit au modernisme et aux arts nouveaux. Dans son œuvre, surtout dans son roman Bâgh-e Gomshodeh (Le Jardin Perdu), le passage de la tradition à la (...)
Abbâs Mokhber
Traduit par
L’Avestâ ainsi que les autres textes religieux zoroastriens parlent des démons, des êtres légendaires et des héros de la Perse antique. Les sources les plus instructives en la matière sont l’Avestâ, le Bondahesh, ainsi que quelques autres documents ayant été consacrés aux anciens héros iraniens. Démons et forces malfaisantes
Deux types de forces malfaisantes existaient dans l’ancienne Perse : celles qui attaquent directement le corps humain, et celles qui fréquentent les hommes en attendant une occasion (...)
Entretien réalisé par
N° 76, mars 2012Khadidjeh Nâderi Beni : Afin d’avoir un schéma global de la rectification orthographique du français, pouvez-vous tout d’abord nous dire quelques mots à propos de son histoire ?
Mohsen Hafezian : L’histoire de la rectification de l’orthographe n’est naturellement pas séparée de celle de l’orthographe et, dans une large mesure, de celle de la langue française et de ses modifications au fil du temps. En ce qui concerne l’alphabet français, vous savez bien que c’est l’alphabet grec qui a servi de modèle à (...)
Située au sein de la province de Tchahâr Mahâl o Bakhtiâri, Boroudjen s’étale sur une superficie de 2 256 hectares. Cette région comporte trois parties dont Gandomân, Boldâdji, et la partie centrale. Du point de vue géographique, la ville de Boroudjen se trouve à l’intersection de plusieurs provinces, dont Kohkiluye va Boyer Ahmad, Fârs, Ispahan et le Khouzestân. Au centre de plusieurs cultures locales, la ville est considérée comme étant le carrefour économique et historique de Tchahâr Mahâl o (...)
Yazd est réputée pour être la ville des canaux souterrains, de la prière, et de la sobriété (shahr-e ghanât va ghonout va ghenâ’at) ; autrement dit, c’est la ville des traditionnels canaux souterrains, dont les habitants sont musulmans et se contentent de ce qui leur est réparti par la providence divine. Cette dernière particularité, la frugalité, fait partie de la culture des Yazdis. Elle transparaît également dans leur art et plus particulièrement dans l’artisanat de cette région désertique.
A partir du (...)
Durant son histoire plurimillénaire, la culture iranienne s’est nourrie et a été enrichie par des sous-cultures nomades et populaires. La culture se compose d’un ensemble d’éléments très divers qui se complètent en s’associant. Parmi les éléments constitutifs de toute culture, nous pouvons notamment citer la langue, la littérature, l’artisanat, mais aussi les vêtements.
Nous allons ici donner un aperçu des vêtements de l’un des peuples les plus anciens et les plus préservés de l’Iran : la tribu bakhtiârie. (...)
Du second siècle de l’Hégire jusqu’à nos jours, le nom du huitième Imâm et celui de la ville de Mashhad, dans le Khorâssân résonnent d’une façon particulière en Iran et dans le cœur de tout chiite. L’Imâm Rezâ, forcé d’accepter le titre d’héritier du calife Ma’moun et de quitter Médine pour le rejoindre en Iran, eut une influence décisive dans les domaines religieux, politique et culturel en Iran. Cet article s’attache à étudier les modalités de la venue de l’Imâm Rezâ en Iran et l’influence qu’il a tout (...)
Mon cœur n’admire que l’amour Sans amour ce monde ne vaut rien…
Fils de la grande poétesse Alamtâdj Ghâ’em Maghâmi (surnommée Jâleh), Hossein Pejmân Bakhtiâri naquit en 1279 (1900) à Dashtak. Son père, Ali Morâd Pandjeh Bakhtiâri, était l’un des chefs de la tribu Bakhtiâri.
Pejmân débuta ses études primaires à Téhéran et apprit la langue française à l’école Saint-Louis ; il y fut notamment le condisciple de Nimâ Yushidj. Il étudia ensuite la littérature auprès de Adib Neyshâbouri à Mashhad, ainsi que de (...)
En Iran, le musée d’art est encore avant tout considéré comme le lieu d’exposition d’objets anciens voire antiques, et donc nécessairement comme le véhicule de l’histoire d’une culture. Si l’on exclut le Musée des arts contemporains, l’écrasante majorité des musées d’arts de Téhéran expose des œuvres dont les plus récentes datent au moins de 50 ans, et atteignent des époques reculées de l’histoire persane. Les lieux d’expositions ont aussi parfois une valeur historique, comme c’est le cas dans la majorité des (...)
A l’époque sassanide, où le persan était la langue officielle du pays, les Iraniens avaient déjà des dictionnaires persans, à l’instar des Chinois et des Grecs qui sont considérés comme les précurseurs de la lexicographie. Les archéologues ont ainsi découvert deux dictionnaires datant de cette époque : OIM et Monâkhtây ou dictionnaire Pahlavi. Lors de la diffusion croissante du persan dari en Iran, les locuteurs du persan pahlavi éprouvèrent le besoin d’apprendre le persan dari, ce qui entraîna une (...)
On dit que Fath-Ali Shâh qâdjâr était très épris de poésie. Il transmit cet attachement à ses descendants, dont Iradj Mirzâ. Le père de ce dernier, Gholâm-Hossein Mirzâ, surnommé Sadr-ol-Sho’arâ (maître des poètes) était l’arrière-petit-fils de Fath-Ali Shâh et comptait parmi les poètes célèbres de la cour. Iradj Mirzâ naquit en 1871 à Tabriz. Il passa son enfance à étudier la langue persane chez des maîtres tels que Bahâr Shirvâni et Aref Esfahâni.
Les Bakhtiâris sont une tribu d’Iran méridional habitant essentiellement dans les provinces iraniennes du Lorestân, d’Ilâm, de Tchahâr Mahâl o Bakhtiâri, Kohkilouyeh va Boyer Ahmad, ainsi que dans certaines parties du Khouzestân et plus précisément dans les régions montagneuses des Zâgros dans le sud-ouest de l’Iran. 1 600 000 personnes appartenant aux différentes tribus bakhtiâris vivent actuellement en Iran, cependant, seule une minorité d’entre elles continue de pratiquer le nomadisme.
Entretien réalisé par
, N° 45, août 2009Nous vivons sur la Terre, petite planète du grand système solaire, lequel fait partie de l’ensemble beaucoup plus vaste qu’est une galaxie, la Voie Lactée. Ceci alors qu’il existe des millions de galaxies dont certaines sont remarquablement plus vastes que la Voie Lactée. Cet entretien avec le professeur Sobouti pourrait nous révéler certains aspects de ce monde.
Yousef Sobouti est né en 1932 à Zandjân. Il a étudié la physique, d’abord à l’Université de Téhéran, puis au Canada, où il a obtenu une (...)
Parviz Nâtel-e Khânlari, né en 1912 à Téhéran, est originaire de Nâtel. Il est l’un des premiers partisans de la poésie moderne iranienne dont il est lui-même l’un des auteurs. Ce moderniste est pourtant mesuré dans ses jugements et il rejette le mépris des autres partisans de cette nouvelle vision envers la poésie classique.
Après ses études primaires, Khânlari entra à l’université de Téhéran dont il sortit docteur. Cette même université l’engagea comme professeur de lettres, fonction qu’il remplit lors de (...)
Dans la région de Kouhrang, à 12 kilomètres de Tchelguerd, l’une des principales attractions naturelles de la province de Tchahâr Mahal va Bakhtiâri est un vaste champ de tulipes renversées rouges et jaunes s’étendant sur plus de 3 400 hectares. Dans cette région montagneuse, le champ situé sur les hauteurs des monts Mili offre une magnifique perspective sur la vallée et ses ruisseaux.
Ce champ de tulipes jouit d’une plus grande renommée que d’autres sites naturels et touristiques de Kouhrang comme la (...)
Mohsen Hâfeziân est l’auteur d’une thèse intitulée Didactologie des Langues et des Cultures soutenue à l’Université Sorbonne Nouvelle (Paris III) en 2001. Il a suivi des études postdoctorales au département de didactique à l’Université de Montréal de septembre 2004 à septembre 2005 en ce consacrant à l’étude de la représentation linguistique des notions mathématiques en inuktitut ainsi qu’à l’évaluation des mesures d’aide au français au Québec. Chercheur, enseignant, traducteur et écrivain, Mohsen Hâfeziân est (...)
Ali Moussavi Garmâroudi est né en 1941 à Qom. Il a entamé sa carrière littéraire avec des poèmes consacrés aux Quatorze immaculés, pour se faire peu à peu connaître comme poète religieux, chercheur, traducteur du Coran, rédacteur en chef de quelques magazines littéraires dont Goltcharkh, professeur à l’université, attaché culturel de l’Iran au Tadjikistan, conseiller culturel du président de la République islamique... "La ligne du sang" et "A l’ombre du dattier du Prince des croyants" figurent parmi ses poèmes (...)
Selon Mohammad-Rezâ Bâteni, l’emprunt est avant tout un phénomène social. C’est le reflet de l’influence culturelle d’une société sur une autre. Les relations économiques, politiques et culturelles entre les communautés favorisent les échanges linguistiques entre les Etats, notamment au travers des échanges culturels, des congrès, des revues, etc, occasionnant l’entrée des éléments d’une langue dans une autre.
Rezâ Morâdi Ghiyâssabâdi
Traduction et adaptation par
Tout au long de leur histoire, les Iraniens ont accordé une grande importance aux phénomènes naturels pour l’élaboration de leur calendrier. De l’Antiquité à nos jours, de nombreux systèmes chronologiques ont été successivement mis en place. Le système chronologique actuel de l’Iran (qui est un calendrier solaire) peut être considéré comme l’un des calendriers le plus exact du monde en lien étroit avec les cycles de la nature. En approfondissant les divers calendriers persans, une divergence se fait jour (...)
Parmi les œuvres célèbres de la littérature qâdjâre figure un roman original, dont l’auteur fut James Mourier, secrétaire de l’ambassade britannique en Iran qui, durant les huit années où il vécut dans ce pays, acquit une connaissance suffisamment importante des us et coutumes persanes pour pouvoir mettre à exécution ce projet romanesque original qu’est le livre Les Aventures de Hâdji Bâbâ d’Ispahan. Ce livre, doux mélange de roman-itinéraire, met en lumière la corruption de la cour de Fath-Ali Shâh Qâdjâr, (...)
En poésie, lorsque nous nous confions à un "lui" intérieur, il prend de l’ascendant sur tous les aspects de notre monde mystérieux, même s’ils sont tout à fait différents les uns des autres... Nous lui fournissons une clé fantastique qui lui ouvre les portes et les armoires poussiéreuses (de l’intérieur). Et grâce aux rayons de sentiments et de bienveillance que nous émettons envers les objets, notre "lui" devient un "pur observateur". A partir de ce moment, nous faisons la cour non seulement à la (...)
Mohammad Bahman Beigui
Traduit par
J’ai commencé ma vie sous une tente, par un coup de fusil et par le hennissement du cheval. A quatre ans, je me mis en selle. Peu de temps après, on me donna une carabine. Jusqu’à l’âge de dix ans, je n’ai jamais passé une seule nuit en ville ni dans une maison en ville.
Notre tribu passait du côté de Shirâz deux fois par an. Les colporteurs et les marchands des quatre saisons de la ville étalaient, sur la route, leurs marchandises, le gâteau et le Halvâ. A l’époque, l’argent liquide était rare. Je (...)
Située parmi les montagnes Zâgros et la plaine d’Ispahan, la région de Tchahâr Mahâl va Bakhtiâri se compose de deux parties : Tchahâr Mahâl, entourée de quatre districts, et Bakhtiâri, située dans une région montagneuse. Chacune des deux rassemble des peuplades distinctes dotées de leur propre culture et manière de vivre. Ce territoire est situé à une haute altitude et a de ce fait été surnommé "le toit de l’Iran".
Du point de vue ethnologique, au moins deux tiers des villageois de ladite province sont des (...)
Né à Sâmân en l’an 1259 de l’hégire, Ommân Sâmâni , étudia la littérature arabe, le droit et la logique à l’école de Sadr à Ispahan. Très jeune, il se distingua par ses dons d’écriture et de par la qualité de ses poèmes, pour devenir par la suite membre de l’Assemblée Poétique d’Ispahan. Ce grand poète se caractérisait par sa dévotion particulière aux quatorze "immaculés", dévotion qui a fortement marqué sa poésie. De ce point de vue, il est classé au même rang des poètes comme Mohtasham.
Dans son recueil intitulé " (...)
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